A partir de combien de centimètres ?

Très bonne question ! Le travail en hauteur se définit dès que les pieds des travailleurs ne touchent plus le sol !

Plus précisément, il s’agit de travaux qui ne sont pas réalisés de plain-pied. C’est à l’employeur de définir les risques de chutes de hauteur par l’évaluation des risques qu’il doit réaliser régulièrement.

Qu’en dit la réglementation ?

Il s’agit d’organiser la prévention des risques de chutes de hauteur au plus tôt, et même dès la conception des bâtiments.

L’employeur doit prévenir ces risques selon les principes généraux de prévention définis dans le code du travail :

  • Eviter les risques en privilégiant le travail au sol ou le travail en hauteur par des machines / équipements ;
  • Evaluer les risques qui ne peuvent pas être évités en analysant l’intégralité des risques, y compris ceux créés indirectement par la notion de hauteur ou dont cette notion en aggraverait les conséquences ;
  • Combattre les risques à la source en adaptant les protections appropriées ;
  • Donner la priorité aux mesures de protection collectives sur les protections individuelles en privilégiant les dispositifs permanents dès que cela est techniquement réalisable ;
  • Donner les instructions appropriées aux travailleurs en respectant les exigences (information, formation, instructions, entraînements…).

Qu’en est-il de la protection individuelle ?

Elle est réservée aux situations où il n’est pas possible d’avoir recours à une protection collective.

Il est nécessaire de s’assurer en priorité que le dispositif choisi est adapté au travail à réaliser.

Les travailleurs ainsi équipés doivent être informés, avoir reçu des instructions appropriées, savoir vérifier leur équipement et l’utiliser en toute sécurité. Les formations proposées permettent de répondre à ces préconisations.

Qu’est-ce qu’un échafaudage ?

Un échafaudage est une structure provisoire qui permet de réaliser des travaux en hauteur pour les opérateurs équipés de leur matériel.

Il en existe différents types :

  • échafaudages de pied (dits « fixes ») ;
  • échafaudages roulants (dits « mobiles ») ;
  • échafaudages en console (ou en encorbellement).

Les échafaudages sont également déterminés en 6 classes qui diffèrent en fonction de leur utilisation.

Envie d’en savoir plus ?

Les risques de chute de hauteur (dossier INRS)

« Je travaille en hauteur » (dossier OPPBTP)

Le risque de chute de hauteur (vidéo PréventionBTP à visionner sur Youtube)

Des affiches de prévention (OPPBTP)